Le philosophe grec Aristote pensait « que la cause véritablement déterminante du bonheur réside dans l’activité conforme à la vertu ». Il est vrai que nous nous référons souvent à la vertu. Ce qui caractérise une vertu, c’est qu’elle est synonyme de liberté dès lors qu’on la pratique. En effet, plus nous exprimons de vertus dans nos jugements et nos comportements, plus nous nous émancipons et nous sentons libres.
Au XVIIe siècle, Comémius incitait l’homme à ne jamais s’écarter de son but : le bonheur !
Harvey Spencer Lewis imaginait le bonheur idéal dans un environnement paisible et amical.
À l’égale de Sœur Thérésa, dont la joie était magnifique, Sœur Emmanuelle a dit : « Le bonheur, c’est de jouir tout bonnement de ce que l’on a et de ce que l’on est, sans comparaison avec les autres, de privilégier les relations simplement humaines. C’est de prendre le temps de vivre des échanges désintéressés, de partager chaleureusement avec ceux qui nous entourent ».
Pour conclure, je dirai que dans l’absolu le bonheur se situe dans l’aptitude à aimer tout être et à respecter tout ce qui vit. Inspirés par un tel amour, nous sentons naître alors en nous un seul et unique désir, positif et constructif, à savoir utiliser nos dons et nos talents pour servir, aider, réconforter, guider et procurer la paix. Vue sous cet angle, la quête que nous devons mener est simple, car elle consiste à cultiver la sérénité et à développer l’intelligence du cœur. Cela suppose d’entretenir des pensées pures, de dire des paroles utiles et de faire en sorte que nos actions soient constructives. Ce faisant, nous permettons à notre âme d’exprimer la sagesse qui est la sienne et de contribuer à l’harmonie en nous et autour de nous.
Soyez convaincus que c’est au plus profond de nous-mêmes que se trouve la source du bonheur, et si vous faites vôtre l’adage « connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux », alors, croyez-moi, vous connaîtrez plus que l’univers et les dieux, vous connaîtrez le bonheur !