« Rappelons-nous que les animaux vivaient sur notre planète des millions d’années avant l’apparition de l’homme, que la survie de l’humanité dépend d’eux et que ce sont des êtres intelligents et sensibles »
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Comme vous le savez, on parle souvent de l’ «instinct» des animaux. À l’origine, ce mot a été créé spécialement pour eux, afin d’entériner le fait qu’ils ne sont pas doués d’«intelligence», l’homme seul étant censé bénéficier de ce don. De même, jusqu’à une époque relativement récente, on considérait qu’ils étaient dépourvus de sensibilité. Là encore, nous ne pouvons que nous réjouir en constatant l’évolution qui s’est faite dans les mentalités. Lorsque l’on voit comment ils s’y prennent pour faire leur tanière, construire leur nid, trouver leur nourriture, se repérer dans l’espace et même dans le temps, etc., on ne peut douter qu’ils sont intelligents, en ce sens qu’ils agissent de façon intentionnelle, pour ne pas dire réfléchie. Et quand on considère le soin qu’ils apportent à leurs petits, au point de risquer leur vie pour les protéger des prédateurs, il devrait sembler évident à tous qu’ils sont sensibles et même qu’ils font preuve d’amour. L’affection que nos animaux dits de compagnie nous témoigne constamment en est la preuve.
D’un point de vue rosicrucien, l’instinct des animaux est l’expression à travers eux de l’Intelligence divine. À la différence des êtres humains, ils ne s’opposent jamais aux lois par lesquelles cette Intelligence opère en eux et dans la nature. Cela s’explique par le fait qu’ils ne disposent pas du libre arbitre, ou du moins pas dans les mêmes proportions que nous. Dans cet ordre d’idée, vous noterez qu’aucun animal ne va s’en prendre à un autre dans le but délibéré de lui nuire ou de le faire souffrir. Parler de «cruauté animale» comme certains le font, est un non-sens. Seul l’homme est capable de se montrer cruel envers ses semblables et les animaux. Mais il peut également se transcender et, sous l’impulsion de ce qu’il y a de meilleur en lui, les aimer et devenir un agent de l’Amour universel, lequel inclut tous les êtres que la vie a mis au monde. C’est précisément ce à quoi les Rosicruciens s’emploient en application de leur philosophie.