En ce début de XXIe siècle et de IIIe millénaire, alors que l’avenir de notre planète est gravement menacé, et avec lui la survie de l’humanité, nous croyons utile d’en appeler à une écologie spirituelle à travers ce plaidoyer.
Rappelons-nous :
– Que la Terre que nous peuplons aujourd’hui existe depuis plus de quatre milliards d’années, que l’homme en tant que tel y est apparu il y a environ trois millions d’années, et qu’en moins d’un siècle il l’a mise en péril.
– Que les deux tiers de notre planète sont recouverts de mers et d’océans, que notre corps lui-même est composé de 75 % d’eau, et que nous ne pouvons survivre sans elle.
– Que les forêts sont les poumons de la Terre, qu’elles produisent l’oxygène que nous respirons, et que sans elles il n’y aurait pas d’atmosphère, et donc pas de vie.
– Que les animaux vivaient sur notre planète des millions d’années avant l’apparition de l’homme, que la survie de l’humanité dépend d’eux, et que ce sont des êtres intelligents et sensibles.
– Que tous les règnes de la nature sont interdépendants, qu’il n’y a ni vide ni frontière entre eux, et qu’ils sont, chacun à leur niveau et sous des formes différentes, doués de conscience.
– Que la Terre est entourée d’une aura électromagnétique résultant des énergies naturelles qui lui sont propres, et que cette aura, combinée à l’atmosphère, participe à la vie.
– Que l’existence de notre planète n’est pas le fruit du hasard ou d’un concours de circonstances, mais qu’elle fait partie d’un Plan conçu et mis en oeuvre par cette Intelligence universelle que l’on appelle «Dieu».
– Que la Terre n’est pas uniquement une planète qui permet aux êtres humains de vivre, mais qu’elle est également le milieu dans lequel leurs âmes peuvent s’incarner pour mener à bien leur évolution spirituelle.
– Que notre planète est un chef-d’oeuvre de la Création, que sans être unique dans l’univers elle n’en est pas moins une rareté, et que c’est un grand privilège pour l’humanité de l’habiter.
– Que la Terre ne nous appartient pas, qu’elle est mise à notre disposition le temps de nos vies, et qu’elle est le plus précieux des patrimoines que nous puissions transmettre aux générations futures.
– Que nous n’avons aucun droit à l’égard de notre planète, mais uniquement des devoirs : la respecter, la préserver, la protéger… En un mot : l’aimer.
Rappelons-nous cela, rappelons-le à nos enfants, et faisons nôtre cette formule : «Terra humanitasque una sunt». (Terre et humanité ne font qu’une).