De temps à autre, le mot «mystique» est employé par certains journalistes, chroniqueurs, avocats et autres pour désigner une personne jugée, au mieux mystérieuse ou étrange, au pire marginale, déconnectée de la réalité, voire déséquilibrée. Dans la grande majorité des cas, ce mot est utilisé d’une manière à la fois péjorative et négative, ce que naturellement je regrette. Sur le plan étymologique, le mot «mysticisme» provient du grec «mistikos», qui signifie «relatif aux mystères», et par extension «étude des mystères». Par définition, un mystique est donc un homme ou une femme qui s’intéresse aux mystères de l’existence et qui cherche à comprendre le pourquoi et le comment des choses.