par Aline Charest, membre de l’Université Rose-Croix Internationale – Extrait de la Revue Rose-Croix n°201 – printemps 2002
« Le comportement des dauphins demeure une énigme pour l’Humanité, car ils témoignent d’une attitude philanthropique qui ne cesse de nous surprendre, remettant en question notre propre comportement face aux autres espèces vivant sur cette planète. Ainsi, pourquoi ont-ils toujours sauvé des hommes de la noyade ou dirigé des bateaux en mer ? Pourquoi, malgré les massacres dont ils sont victimes de la part des pêcheurs, refusent-ils de se défendre, préférant sacrifier leur vie ? Et pourquoi, surtout, ne manquent-ils jamais une occasion de communiquer avec les humains ? Plutarque (66 avant J,-C,) disait qu’ils possèdent la plus belle des qualités : « l’amitié désintéressée ». Les dauphins auraient-ils cultivé le langage gestuel de la non-violence, au point de devenir des sortes de « Gandhi de la mer » ? Des récits modernes racontent que des dauphins viennent à la rencontre des humains et continuent de leur apporter leur secours, comme le prouve l’histoire de ce garçon italien tombé à la mer, qui fut ramené jusqu’à la barque de son père par le dauphin Filippo, en août 2000.
A mesure que nous découvrons leur intelligence enjouée, leur comportement altruiste et leur grande capacité à communiquer, nous sommes confrontés à une question philosophique : les dauphins auraient-ils développé une « conscience dauphine » semblable à la conscience humaine ? Et comment reconnaître les signes d’un développement supérieur de la conscience chez les dauphins, baleines et autres cétacés ? Bref, le dauphin est-il un mythe, un animal évolué ou un être doué de conscience ? »
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